© Copyright 2005-2025 - "le monde de Florance" - Tous droits réservés

 

 

retour page accueil

 

retour page précédente

 

François Marie Arouet

connu dans l'Europe entière sous le nom de Monsieur de Voltaire

athée ou déiste ?

On le dit anticlérical ; il est vrai que ses ouvrages sont peuplés de moines, d'inquisiteurs ineptes et odieux mais aussi de muftis et de rabbins qui tyrannisent les hommes ... Voltaire s'attaque principalement à l'église catholique mais il n'épargne pas les autres "religions révélées".  Il rédige des pamphlets, des contes et des traités qui reprennent inlassablement ses griefs car il juge le catholicisme contraire à  la raison et la nature.

Pourtant, le fait religieux en tant que tel lui agréé car il le considère comme un facteur d'ordre social à condition qu'il soit épuré ; comme beaucoup de ses contemporains, Voltaire ne conçoit guère de morale sans religion ; "une religion dont les philosophes peuvent se passer car leur raison suffit à les maintenir dans le droit chemin mais qui est nécessaire au plus grand nombre" !

 

Voltaire appelle de tous ses vœux une religion naturelle, tolérante, non dogmatique conforme à la raison et excluant toute révélation, fondatrice de la morale et de la citoyenneté. Le concept de "religion civile" proposé par Jean-Jacques Rousseau dans le Contrat Social (1756) en est une expression caractéristique.

La langue française étant un formidable véhicule de diffusion dans l'Europe entière, le déisme de Rousseau, Voltaire et Montesquieu connaît une vaste diffusion internationale.

 

 

Cette religion civile qu'il préconise comprend :

la croyance en Dieu

la croyance en l'immortalité de l'âme

la croyance en la récompense des justes et le châtiment des méchants

ainsi que le respect des lois et la tolérance religieuse.

 

 

Des évènements de son temps alimentent la réflexion de Voltaire et le poussent à s'engager et à prendre la défense de plusieurs victimes de l'intolérance.

Ils s'engagent dans des combats très difficiles pour le triomphe de la raison et de la justice, avec l'appui de son réseau d'amis dans différentes cours européennes.

Jean Calas est un huguenot dont un fils a été retrouvé pendu et que la rumeur accuse : le père aurait assassiné le fils en raison du penchant de ce dernier pour le catholicisme ; les magistrats du parlement de Toulouse condamne à mort Jean Calas, malgré ses dénégations, en 1762 pour avoir pendu lui-même son fils. Voltaire est convaincu de l'innocence de l'homme qui a été roué, est mort en pleurant son fils perdu et en clamant son innocence. En 1765, il obtient du parlement de Paris la réhabilitation de Calas.

Le 1er juillet 1766, un jeune homme de 19 ans est exécuté également pour des motifs religieux : le chevalier de La Barre a été accusé par la rumeur publique de diverses impiétés (mutilations de crucifix, propos blasphématoires, refus de se découvrir (la tête) et de s'agenouiller au passage d'une procession, possession de livres interdits) ; par ces actes que l'accusé n'avait pas tous reconnus, les juges du présidial d'Abbeville le condamne à "subir la question", à avoir la langue arrachée et une main coupée puis à être décapité, avant que son corps ne soit jeté dans les flammes (rien que ça !!).

 

Une telle affaire aggrave la vision du catholicisme dans les "milieux éclairés" (cf. siècle des Lumières) du XVIIIème siècle. A la critique des "fables" religieuses s'ajoute une critique politique visant une institution qui continue à étouffer la société ; ces 2 griefs conduisent parfois à l'athéisme mais la conviction religieuse la plus représentative des "Lumière" est le déisme.let et en pièces

 

 

 

 

 

 

François Marie Arouet, pourfendeur des superstitions

il dénonce la fanatisme religieux qui conduit à l'erreur judiciaire

 

 

 

 

 

retour page accueil

 

retour page précédente